Alhya, grande gagnante du kkv13, nous a donc mis au défi de réaliser des raviolis, ce qui n'est pas une mince affaire (voir mon essai manqué de la semaine dernière..).
http://aturtleinakitchen.blogspot.com/2006/10/le-kikiveukivienkuisiner-n-14-sera.html
Aprés moults recherches, j'ai enfin trouvé une recette qui sortait un peu de l'ordinaire, sans être trop compliquée à mettre en oeuvre.
L'alliance de la douceur du miel et de la légère acidité du chèvre à peine salé....
Bon, ça n'a pas plus à tout le monde par ici.
Un dessert avec un petit goût salé, c'est surprenant mais pas désagréable.
Je rajouterai du sucre dans la farce la prochaine fois pour les réticents aux sucré salé.
J'ai suivi cette recette pour la pâte, en divisant les ingrédients par 2 :
http://chefsimon.com/nouilles.htm
Ce qui m'a donné une quinzaine de petits raviolis.
J'ai hésité avant de mettre un s à ravioli et puis j'ai lu qu'on acceptait les 2 formes du pluriel, ravioli et raviolis, donc j'en ai mis un, je préfère.
Et puis je ne voulais pas être obligée de dire : "J'ai dégusté un bon raviolo...."
Puis j'ai fourré chaque ravioli, heu raviolo!, avec une noisette de petit billy, et à la friture.
Cette recette étant d'origine Sarde, et Corse aussi (on les nomme les sebadas), la friture doit se faire à l'huile d'olive mais je n'ai pas osé et utilisé de l'huile de tournesol, plus neutre.
En Sardaigne, on les fourre avec du fromage frais et en Corse avec du brocciu.
Le gros problème, c'est que le fromage finit par s'échapper du raviolo et envoit partout aux alentours des gouttes d'huile bouillante, en particulier sur ma personne, je déteste!
Donc, on ne laisse pas les raviolis trois heures dans la friture et on les égoutte dés qu'ils sont à peine dorés...
Puis on les trempe encore chaud dans du miel tiède.
Et on déguste aussitôt.